tapestry  of  time                                   

 

teppich

 

theologie

 

transit

              

LA TAPISSERIE D`ANTOINE WATTEAU   

                       dans le RESEAU SOUTERRAIN DE PARIS                       "digne du REGARD FIXE DE DANTE" 

 

 

Allégorie des douze mois de l'année d'après

 Claude II Audran, Antoine Watteau et Alexandre-François Desportes
Un carton d´une suite de douze d´un esquisse de tapisserie, huile sur toile

 

 

Les misérables Tome V Jean Valjean  www.gutenberg.org/files/17519/17519-8.txt © The Project Gutenberg EBook (this eBook is for the use of anyone anywhere at no cost under the terms of  www.gutenberg.org ; photos des souterrains de Paris par http://h2o.cyberkata.org

 

Amis, l'heure où nous sommes et où je vous parle est une heure sombre; mais ce sont là les achats terribles de l'avenir. Une révolution est un péage. Oh! le genre humain sera délivré, relevé et consolé! Nous le lui affirmons sur cette barricade. D'où poussera-t-on le cri d'amour, si ce n'est du haut du sacrifice? . . .

. . . À peine Bruneseau eut-il franchi les premières articulations du réseau souterrain, que huit des travailleurs sur vingt refusèrent d'aller plus loin. L'opération était compliquée; la visite entraînait le courage; . . . Le sol s'était effondré, le dallage avait croulé, l'égout s'était changé en puits perdu; on ne trouvait plus le solide; un homme disparut brusquement; on eut grand'peine à le retirer. Par le conseil de Fourcroy, on allumait de distance en distance, dans les endroits suffisamment assainis, de grandes cages pleines d'étoupe imbibée de résine. La muraille, par places, était couverte de fongus difformes, et l'on eût dit des tumeurs, la pierre elle-même semblait malade dans ce milieu irrespirable. . . Quelques trouvailles furent bizarres; entre autres le squelette d'un orang-outang disparu du Jardin des plantes en 1800, disparition probablement connexe à la fameuse et incontestable apparition du diable rue des Bernardins dans la dernière année du dix-huitième siècle. Le pauvre diable avait fini par se noyer dans l'égout. . . . La rencontre la plus surprenante fut à l'entrée du Grand Égout.

                                                                                           escalier.jpg

 

Cette entrée avait été autrefois fermée par une grille dont il ne restait plus que les gonds. À l'un de ces gonds pendait une sorte de loque informe et souillée qui, sans doute arrêtée là au passage, y flottait dans l'ombre et achevait de s'y déchiqueter. Bruneseau approcha sa lanterne et examina ce lambeau. C'était de la batiste très fine, et l'on distinguait à l'un des coins moins rongé que le reste une couronne héraldique brodée au-dessus de ces sept lettres: LAVBESP. La couronne était une couronne de marquis et les sept lettres signifiaient  « Laubespine ».

On reconnut que ce qu'on avait sous les yeux était un morceau du linceul de Marat. Marat, dans sa jeunesse, avait eu des amours. C'était quand il faisait partie de la maison du comte d'Artois en qualité de médecin des écuries. De ces amours, historiquement constatés, avec une grande dame, il lui était resté ce drap de lit.

 

 

À sa mort, comme c'était le seul linge un peu fin qu'il eût chez lui, on l'y avait enseveli. De vieilles femmes avaient emmailloté pour la tombe, dans ce lange où il y avait eu de la volupté, le tragique Ami du Peuple. Bruneseau passa outre. On laissa cette guenille où elle était; on ne l'acheva pas.

Fut-ce mépris ou respect?

Marat méritait les deux. Et puis, la destinée y était assez empreinte pour qu'on hésitât à y toucher. D'ailleurs, il faut laisser aux choses du sépulcre la place qu'elles choisissent.

Épave ou souvenir.

Ivry_08.JPG

En somme, la relique était étrange. Une marquise y avait dormi; Marat y avait pourri; elle avait traversé le Panthéon pour aboutir aux rats d'égout. Ce chiffon d'alcôve, dont Watteau eût jadis joyeusement dessiné tous les plis, avait fini par être digne du regard fixe de Dante. La visite totale de la voirie immonditielle souterraine de Paris dura sept ans, de 1805 à 1812.

Victor HUGO ne s´est pas seulement intéressé litérairement à la Commune de Paris (Les Misérables sont publiés 1862) mais il s´est engagé pour quelques Communards condamnés, pour faire commuer leurs peines (à sa rentrée de l´exile en 1871).

Comme pour Elisabeth Reubell, née en 1833, mort à Guyane (camp de travaux forcé, elle était condamnée à mort, Victor Hugo a obtient sa grâce) et Louise Michel

Par contre, pour Victor-Henri Rochefort il ne réussi pas à commuer la peine de déportation en peine d´emprisonnement. V.-H. Rochefort est envoyé en Nouvelle-Calédonie sur le bateau "Virginie ". Dans ce navire se trouvait également Louise Michel.

 

Louise Michel, heroine de la Commune de Paris, 1830 - 1905

cf. ses Lettres à Victor Hugo,1850 - 1879

Lettres choisies, préfacées et annotées
par Xavière Gauthier, Paris (Les Édiitons du Mercure) 2005

 

 

Né en 1684, un siècle avant la Révolution, Antoine Watteau a préciser dans ses tableaux quelques courants sociaux qui ont finalement mené à l´insurrection du peuple francais – sous la surface coloriée des fêtes galantes ! De facon, qu´on lui a accusé – postmortem – d´avoir « infecté » par ses courants artistiques les « idéologies »

En matière de « social protest » du peintre Watteau cf. ENCYCLOPÆDIA BRITANNICA http://cache.britannica.com/ebc/article-7793

 

Watteau, Jean Antoine

El descanso, ca. 1709, huile sur toile, 32 x 42,5 Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid

 

Mais c´est surtout avec son tableua « Péléringe à l´Île de Cythère » que Watteau s´inscrit à la quête d´un monde qui est le meilleur des mondes possible: comme son contemporain Leibniz (1646 – 1716), qui l´a trouvé dans und philosophie inspirée d`Aristotèle, d´Origène et St.Paul, mais Watteau le trouve en illustrant le monde perdu de la Grèce antique. Comme – probablement Watteau aussi – Leibniz a lu « Le Paradis Perdu » de Milton et « La Divine Comédie» de Dante (pour un brève introduction au thème cf. www.todohistoria.com/biografias/ aristoteles.htm ) .

Gustave Dore's Illustrations For The Divine Comedy

 En cherchant une représentation exacte des lois du temps Leibniz n´avait pas seulement collaboré avec des chercheurs des Universités européens, mais aussi avec des officiers-navigateurs, des theologiens-pasteurs et des minéralogistes-mineur. Il avait même quelques relations aux alchémistes, surtout au frère de son ami Marshall (de la République Venitienne) Johann Matthias von der Schulenburg.

Comme Gottfried Wilhelm Leibniz , le peintre Jean-Antoine Watteau a montré un grand interêt à la Chine :

Leibniz famously hoped that Chinese missionaries would travel westwards to "teach us those things which are especially in our interest: the greatest use of practical philosophy and a more perfect manner of living, to say nothing now of their other arts" (Leibniz 51). My concern here is with the role China played in the imagination of two of Europe's greatest artists: the French painter Antoine Watteau (1684 - 1721), who as a relatively young man initiated the vogue for rococo chinoiserie.. For Watteau China seemed the actualized embodiment of his imaginary Cythère..”

(Donald D. Stone “Sailing to Cathay”  www.cityu.edu.hk/ccs/Newsletter/newsletter2/Sailing.htm)

Leibniz a même rêvé de pouvoir convaincre l´Empereur de la Chine de la nature et de la grace fondées en raison et en foi (du christianisme). Watteau a peint les rêves du ciel contre la souffrance humaine, comme Henri Gouhier a expliqué en comparant Watteau à Descartes (La Pensée religieuse de Descartes, 1924). Une thèse, en philosophie malheureusement n´est suivi que pour l´oeuvre de Descartes, cf.  HARADA Yoshihiko (qui a traduit Henri Gouhier en japonais) : "La formation de la philosophie cartésienne II - Descartes et les rêves, Bérulle", Tetsugakukaishi 10, Tôkyô, 1986.

Mais comme Watteau a peint contre l´idée de l´indifférence divine en face du bonheur humain, Leibniz s´est engagé de démontrer (avec l´aide de Thomas d´Aquin et Duns Scot[us], cités dans la suite!) la thèse de Descartes, que Dieu n'est ni juste, ni bon, mais qu´il soit indifférent : « ... on peut dire, par la même raison, que Dieu veut par sa volonté antécédente que les hommes ne pèchent point, et que, par sa volonté conséquente ou finale et décrétoire (qui a toujours son effet), il veut permettre qu'ils pèchent; cette permission étant une suite des raisons supérieures (Scot I. dist. 46, qu. XI) on a sujet de dire généralement que la volonté antécédente de Dieu va à la production du bien et à l'empêchement du mal, chacun pris en soi et comme détaché (particulariter et secundum quid, Thom. I, qu. 19, art. 6), suivant la mesure du degré de chaque bien ou de chaque mal; mais que la volonté divine conséquente, ou finale et totale, va à la production d'autant de biens qu'on en peut mettre ensemble, dont la combinaison devient par là déterminée, et comprend aussi la permission de quelques maux et l'exclusion de quelques biens, comme le meilleur plan possible de l'univers le demande. » (« Essais de Théodicée sur la bonté de Dieu, texte disponible sur le web : http://abu.cnam.fr/BIB/auteurs/leibnitzg.html )

 

 

Pour son oeuvre « Pélérinage ... Cythère » Watteau s'est probablement inspiré pour son tableau d'une comédie à la mode, « Les Trois Cousines » de Dancourt, écrite en 1702, et qui se terminait par la chanson suivante : " Venez à l'île de Cythère
                                                           En pèlerinage avec nous                     
                                                                 Jeune fille n'en revient guère
                                                                      Ou sans amant ou sans époux "

Problement il a aussi pensé aux textes de Andreini Giambattista ( 1578 - 1650 ).

                                                               

L’Adamo

Prologo

Coro d’Angeli cantanti la gloria di Dio

A la lira del Ciel Iri sia l’arco,

Corde le Sfere sien, note le Stelle,

Sien le pause, e i sospir l’aure novelle,

E ’l Tempo i tempi a misurar non parco.

Quindi a le cetre eterne al novo canto

S’aggiunga melodia, e lodi a lode,

Per colui ch’oggi ai Mondi, ai Cieli gode

Gran Facitor mostrarsi eterno e santo.

O tu che pria che fosse il Cielo e il Mondo

In te stesso godendo e Mondi e Cielo,

Come punt’or da sacrosanti teli

Versi di grazie un Oceàn profondo?

Deh tu ch ’l sai, grande Amator sovrano

Com’han lingua d’amor l’opre cotante,

Tu inspira ancor lodi canore e sante,

Fa’ ch’a lo stil s’accordi il cor, la mano.

Ch’allor n’udrai l’alt’opre tue lodando

Dir che festi di nulla Angeli e sfere,

Cielo, Mondo, pesci, augelli, mostri e fere,

Aquile al Sol de’ tuoi gran rai sembrando.

18 giugno 2006

La Repubblica Letteraria Italiana www.repubblicaletteraria.it

 

 

 

 

Jean-Antoine Watteau est né à Valenciennes en 1684 ; on sait très peu de choses de sa vie : il a sans doute eu une enfance malheureuse sous l'autorité de son père, ivrogne et brutal ; à 18 ans il est apprenti chez un peintre qui travaille pour des décors de théâtre et qui est appelé à Paris en 1702 pour travailler à l'Opéra ; Watteau va aussi à Paris où il s'installe.
En 1717, il est élu membre de l'Académie de peinture, une très prestigieuse institution. Qui regroupe les meilleurs peintres de l'époque et leur fournit une pension. Il voyage un peu, notamment en Angleterre, mais meurt précocement en 1721.

 

MaisAntoine

Jean-Antoine Watteau
Pèlerinage à l'île de Cythère, dit L'Embarquement pour Cythère

1717, [louvre.edu]

                                     E  www.ac-creteil.fr/lettres/pedagogie/college/watteauc.htm

Watteau a cherché – et réussi – à montrer la véritable humanité (dans) l`individu

(blog-notes de Pauline  publié par Pauline publié dans : cours.de.sauvetage )

(  http://cours.de.sauvetage.over-blog.com/ )

 

 

 

WATTEAU pour l`humanité

a THIEFs dream

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gustave Flaubert, illustration pour LA DIVINE COMÉDIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

werkkunst

 

widerstand

 

weltzeit